Le Père-Noël est le héros des enfants...Quoique...

(Photo Humour Pafzone)

Le Père-Noël est un véritable escroc. En plus, il fait peur...

Nous continuons à faire croire aux jeunes générations qu'un vieillard aux vêtements aussi rouges que ses joues leurs distribue des cadeaux gratuits le jour de Noël...Et toute la société commerciale en profite, sauf nous...
Peut-être a-t-il été créé à l'époque pour relancer l'économie, les parents sont alors obligés d'acheter beaucoup de cadeaux car le Papa-Noël a une grosse hotte et un gros traineau !!!

Le Père-Noël met une pression énorme aux parents !

Tout commence le jour de la Toussaint...Et oui, une fête désormais anéantie, les chrysanthèmes dans les supermarchés sont alors éttouffés sous le poids des boîtes de chocolat et des gros jouets. Même la citrouille d'Halloween n'a pas battu le magnum de Coca-Cola vivant.
Il est facile de faire croire aux enfants que les lutins fabriquent ses jouets jusqu'à ses 4-5 ans...A l'âge de 6 ans, tout cela devient plus compliqué ; vous vous promenez dans les rayons de jouets des supermarchés avec vos enfants en croisant des parents qui chargent leurs "caddies"...pas logique...

Publicité de 1931...moi, il me fait peur...!


J'ai, pour ma part, un sentiment de grande trahison envers mon fils.
Alors qu'il est en train de faire de fulgurants progrés en lecture et en mathématiques, qu'il raisonne parfois comme un adulte, qu'il sait jouer avec les sentiments, qu'il se débrouille tout seul pour beaucoup de choses, je suis en train de lui raconter des histoires de plus en plus grossières...pour qu'il ne gâche pas l'innocence de son plus petit frère...Et pour qu'il ait des étoiles dans les yeux encore un an de plus, je l'avoue...
Mais finalement, il me tarde le jour où mes enfants ne croiront plus au Père-Noël, je serait alors soulagée d'un gros poids...je n'aurai plus à leur mentir et à user de stratagèmes grotesques.

Les enfants ne sont pas des idiots, comment se fait-il, alors qu'on leur raconte que le Papa-Noël a énormément de travail en ce moment, qu'il prenne le temps de venir les voir aux cours de sports, à l'école, à la crêche, au travail de Papa ou Maman...c'est incompréhensible !
Sachant qu'en C.P., essayez d'expliquer à votre enfant pourquoi le Père-Noël a un élastique qui lui tient la barbe et qu'il a les mêmes chaussures que l'employé municipal qui retape l'école de temps en temps...!

Puis, je trouve que tout de même, le Père-Noël a un look assez...particulier.
Il a été créé je pense pour plaire particulièrement aux parents, car il faut avouer qu'il met une peur bleue aux enfants ! Il n'est pas rare que les enfants hurlent de chagrin pour ne pas se faire photographier avec ce vieu Monsieur...
Il est certain que si l'on décidait de ne plus faire croire les enfants au Père-Noël, cela enlèverait certainement beaucoup de magie à Noël ! D'un autre côté, l'enfant ne reparle plus de lui lorsque celui-ci a finit de le gâter, "il peut aller dormir Le Vieu, je n'ai plus besoin de lui ; j'ai eut ce que je voulais !"

Mais depuis plus de 70 ans, son image n'a-t-elle pas besoin d'être...dépoussiérée ?
Tiens, par exemple :


Heu...il ne faut pas exagérer non plus !
Tableau représentant Saint-Nicolas

Les cadeaux pourraient être distribués par des fées, des papillons, des oiseaux, des animaux fantastiques, des extra-terrestres ? Ou tout simplement, par une Dame, représentation de la Maternité chez l'enfant ?


Et vous, comment imagineriez-vous cet être ?

> Donnez votre avis en décrivant un semeur de cadeaux anti-kitch, anti-consommation et moderne.
Un être qui ferait rêver les enfants et deviendrait leur HEROS (et qui biensûr ne ressemble pas du tout au Père-Noël !)

> Laissez vos commentaires le décrivant ou bien envoyez-moi un dessin, un croquis de ce que vous imaginez ( il sera mis en ligne).

> Ou bien, vous n'êtes pas d'accord et vous acceptez totalement l'image du Père-Noël.

Les 33 héros

Je ne vais pas vous raconter l'histoire des 33 mineurs chiliens devenus désormais très célèbres dans le monde entier, mais ils sont l'exemple type de personnes dont la vie a basculé dans le monde des HEROS, d'abord HEROS de par le métier qu'ils exerçaient...

C'est là que tout commence...la suite

"C'est là que tout commence...IN UTERO" vous avais-je dit il y a quelques billets...
IN UTERO et le jour d'aprés...

La Maman rentre dans l'arene des HEROS à l'instant T où elle met son enfant au monde.

En effet, elle passe par des paliers crescendo de douleurs. Aprés 9 mois de contraintes - et de petits et grands bonheurs - elle doit souffrir une dernière fois, une toute petite dernière fois (en fait, ce n'est que le début :)) en supportant le stress, les contractions, les oscultations régulières, la péridurale, les poussées...ou l'opération...puis la naissance...Tout un déluge d'émotions inoubliables alors s'offrent à vous, vous faites alors connaissance avec ce petit être que vous avez porté pendant 9 mois, qui était tellement prés et tellement loin de vous à la fois... son corps, ton teint, sa voix, ses yeux, sa bouche, ses petites mains, ses petits pieds...puis son odeur, que l'on dit identique à la votre...
Et puis le regard de son Papa, vous ne l'avez jamais vu regarder une personne avec ces yeux-là, il est fier de vous, de son fils, de sa fille...

Ca y est, Bébé est né, il fait parti désormais de ce monde, de votre vie, celle de vos proches et tous les gestes et les pensées que la maman va avoir maintenant ne seront guidés que par ce si petit être. Tous les gestes qui étaient naturels seront contrôlés et bien définis dans le timing des têtées.

"Top départ, je vais faire pipi ! - Ouuiiinnnn !!! - Trop tard, fais vite !!!"

Les quelques jours que la maman passent dans le service de maternité de l'hôpital ou de la clinique sont tout en douceur, les sage-femmes sont là pour l'aider, l'assister, la soutenir.
On apprend à baigner Bébé malgré les mains qui tremblent, on le nourrit nuit et jour malgré la fatigue et les douleurs de l'accouchement, on change sa couche régulièrement malgré les visiteurs qui défilent dans votre minuscule chambre...la maman se rend compte alors que le repos, la quiétude et les longues nuits, c'est bel et bien fini !!

Le petit séjour en maternité est tout en douceur comparé à la vraie vie que Papa et Maman s'aprêtent à vivre, une vie digne d'un SUPER-HEROS.

à suivre...

"Gainsbourg, vie héroïque"

J'ai été littéralement bouleversée par ce film...

Déjà très admirative du Maître Gainsbourg, j'étais très enthousiaste à l'idée de regarder ce film, qui m'attirait déjà aux vues des extraits et d'un comédien très ressemblant ; Eric Elmosnino.

Je n'ai pas été déçue du tout, ce conte musical est aussi poétique que le personnage, réalisé dans la douceur et le feutre malgré, au début, un contexte historique difficile et un héros torturé par son physique. En effet, le petit Lucien Ginsburg est harcelé par son personnage imaginaire qui n'est que sa caricature ; une énorme tête aux grandes oreilles et au nez crochu que l'enfant a du mal à assumer car il est selon lui le profil type de l'enfant juif, qu'il ne pouvait cacher pendant la Seconde Guerre...(Gainsbourg avait une douzaine d'année quand la guerre éclata).

On découvre alors un enfant attendrissant, débordant d'imagination, créatif et aimé de ses parents. Son pére veut d'ailleurs que son fils devienne un virtuose du piano, contrairement à lui qui a du mal à joindre les deux bouts en jouant dans les piano-bars.

C'est tout de même ce que va faire aussi le fiston pour gagner un peu d'argent (ayant malheureusement abandonné les arts plastiques) mais surtout pour se faire connaître dans le milieu musical et du show-business à Paris.

Ce qu'il va totalement réussir, en quittant d'abord sa première femme, (qu'on ne connaît guère d'ailleurs, mais avec qui il a eut des relations tumultueuses surtout au début de sa vie, mais tout au long aussi, en plus d'avoir eut un premier enfant avec elle, ce qui n'est pas narré dans le film) et en écrivant d'abord des textes pour les chanteuses en vogue...

Bref, avec une biographie aussi passionnante que celle de Serge Gainsbourg, il aurait été malheureux de ne pas réussir un film de ce genre, ainsi qu'avec de si bons acteurs, principalement le héros du film, mais aussi Laetitia Casta en B.B. qui a réussi à incarner avec brillance le personnage si charismatique. Les décors sont magnifiques, souvent des intérieurs des années 70 revisités, particulièrement l'appartement de Juliette Gréco très baroque...

Les caricatures vivantes suivant Serge au fil de sa vie, rajoute la touche artistique et surréaliste "à la Dali" qu'il aurait, à mon avis, beaucoup aimé.

Alors, on a oublié le personnage qu'on voulait bien nous montrer dans les années 80, le flambeur, l'alcoolique, l'accro aux gitanes, le provocateur, qui a bien voulut ête tout ça pour nous plaire, mais on sait désormais qu'il était un poéte, un être sensible à fleur de peau, un passionné, capable d'écrire et composer des chansons envoutantes, aux rythmes avant-gardistes et des paroles percutantes à nous en faire parfois rougir.

Peu d'artistes actuels peuvent se venter d'un tel talent.

Gainsbourg est un de ces artistes-héros qui a fait que l'histoire musicale ne serait pas telle qu'elle est si il n'avait pas existé. Il a su faire de ses démons intérieurs, de ses passions amoureuses, des oeuvres d'art.
C'est véritablement un de ces êtres dont la vie a basculé, souvent du côté obscur au péril de sa vie, pour nous donner son art à part entière. Elle a basculé un jour, et ce jour-là, beaucoup l'ont detesté, beaucoup l'ont adoré et en on fait un véritable héros de l'art et de la langue française.

Adieu au flic-héros...

Bruno Cremer s'est éteint en laissant derrière lui un de ses derniers rôles, celui d'un héros du genre policier, le dernier Maigret en date c'est lui, et le personnage de roman s'est mêlé à l'homme, Bruno Cremer est "Maigret" et nous a quitté le 7 août dernier aprés une carrière et une filmographie impressionnante.

Recherche HEROS désespérément !!!

" Je viens de terminer mon repas, et comme la plupart de la population capitaliste, je m'installe dans mon fauteuil pour assouvir mon envie de zapper et subir des images sans réflechir, les prendre en pleine face, peut-être pour oublier cette longue journée.
Je m'arrête alors sur "Enquête Exclusive" sur M6.

Super ! L'Inde sur le grand écran. On est en plein mois de juillet, il fait trés chaud, et règne une chaleur humide, c'est parfait pour regarder un reportage sur Jaïpur, la ville rose indienne.
Mon rêve, l'Inde...
Les images m'emportent vers des palmiers chatouillants le ciel turquoise, des temples dorés sur fond de couché de soleil en forme d'orange sanguine, dans des villas coloniales d'un blanc maculé puis vers des marchés bariolés de couleurs vives visités de ravissantes indiennes vêtues de saris fushias...Tout un panel de couleurs qui vont si bien aux habitants au teint mat, souriants et réspirant le bonheur... Jaïpur me fait aussi penser à un parfum de luxe...

Le reportage explique que la majeure partie de la population vit des pierres précieuses.

Tout un trafic. Les Indiens achètent, revendent, travaillent les pierres précieuses comme l'émeraude, le diamant etc...Biensûr toute la famille s'y colle et ce dès le plus jeune âge, ce n'est, jusqu'à présent pas une nouveauté. En Inde, tous les enfants pauvres travaillent ou font la manche. Tout le monde le sait, mais c'est comme ça. De croire que c'est dans leurs us me réconforte, dans mon petit canapé.

Jaïpur est très réputée pour la fabrication de bijoux faits de pierres et métaux précieux ; beaucoup de stylistes occidentaux font le déplacement pour acheter ou commander des bijoux !
Un honnête homme nous montre son musée rempli de milliers de dollars sous forme de bijoux plus exentriques les uns que les autres. Il explique que les stars en sont friandes !
Il a aussi le courage de nous dévoiler un atelier où des petites mains carressent à longueur de journées ces pierres tant convoitées. Les Indiens travaillent en tailleur, à même le sol, sans même regarder les pierres parfois. Au touché seulement, ils leur donnent une forme grâce à un tour et mettent la pierre dans la bouche pour le refroidir et ressortent le joyau en observant sa symétrie. En Inde, c'est un bon travail. Cela rapporte environ 200 euros à un adulte.

Bénis sont ceux qui gagnent 200 euros...

Aprés le faste, la richesse, les couleurs vives, les caprices de ces dames, les dollars qui dégoulinent le long des cous ; la dégringolade, la chute vers le néant, la décadence, le malheur...les enfants des rues.

On suit "Radjou" un petit indien au regard malicieux, qui n'a visiblement plus l'âme d'un enfant. (je ne sais pas l'orthographe de son prénom...)

Il raconte qu'il s'est "perdu" à l'âge de 4 ans. Il a pris le train avec ses parents, et il est apparement descendu seul à une gare et n'a plus jamais retrouvé sa famille.
Premier coup de poignard. Je sens mon dos se raidir sur le fauteuil. Je ne bouge plus un cil. J'écoute, le commentaire du journaliste et suit les aventures du petit hindou. Le pauvre enfant ne s'est même pas rendu compte, et heureusement, qu'il été tout simplement abandonné par des parents qui ne pouvaient plus assumer cette bouche à nourrir.
Par chance, dit-il, les "grands" (d'autres enfants abandonnés dans cette gare, un millier environ) ont pris soin de lui. Et tous attendent les trains pour trouver des bouteilles en plastique afin de les revendre et peuvent gagner environ 35 centimes d'euros par jour. Royal. "Radjou", de fierté, offre un thé au journaliste.
Le soir, les jeunes enfants se retrouvent sur un quai pour s'endormir, sur le béton, en attendant le train du petit matin...

Pour moi, jeune mère de famille occidentale, j'éprouve à ce moment-là beaucoup de tristesse, de malheur à regarder la vie d'enfants abandonnés dans une gare. Cela me révolte et j'imagine mes propres enfants à leur place...une boule se forme dans ma gorge...
Le journaliste nous présente une jeune indienne, "Lata" qui fait de son mieux pour s'occuper de ces enfants-là (j'en reste très admirative). Elle les visite quelques fois pour voir si tout va bien. Il nous annonce aussi que le pire l'attend au coin d'une rue.

Ouf, la pub.
Des glaces, des déodorants, ahhh ! revenue dans mon monde réél, ma maladie du voyageur se dissipe et mon asphyxie me lâche, en ayant une pensée pour ce grand enfant débrouillard tout de même. Je ressens alors de la honte quand je pense qu'en France, nous passons notre temps à nous plaindre depuis la Révolution Française, à faire gréve pour le moindre souci social. Peut-être que si les Indiens étaient comme nous, si seule leur nourriture quotidienne ne leur suffisait plus, alors leur condition de vie serait différente me direz-vous ?

Jingle.

Le pire - pour moi - arrive. La jeune femme découvre un petit garçon, qui doit avoir 7, 8 ans tout au plus, debout, droit comme un I, les yeux hagards, les vêtements sales, il la regarde et regarde la caméra sans aucune émotion aucune.
Le petit bout a été salement drogué par un "grand" pour mieux faire la manche, mieux faire pitié aux yeux des passants...Horreur. Le petit a le corps inerte. Il n'arrive plus à reprendre conscience, les yeux grands ouverts. Un autre enfant le prend dans ses bras et l'emmène à l'aide de la jeune femme dans "un centre où les enfants peuvent redevenir enfants quelques instants" explique le journaliste. "Mettez-le dans un lit nom de Dieu !!" M'écriais-je intérieurement. Non, sur une chaise de jardin en plastique...le pauvre...je ne peux plus supporter le voir béant, sans vie apparente, à son âge il devrait être plein de vie, de joie, de jeux, de bonbons et de dessins animés, pas de drogue !!! On a largement dépassé le court métrage, on est là, en pleine réalité, celle que l'on ne connaît pas ici, celle qu'on sait existante mais celle à laquelle on ne veut pas penser car c'est trop lourd.

On revoit le petit sur l'épaule d'un frère de rue, il n'a pas réussit à s'en remettre au centre mais malheureusement ce dernier n'est ouvert que jusqu'à 18 heures.
Il va dormir, encore une fois, sur ce quai de gare, sur une couverture seulement. Il a encore les yeux grands ouverts. Il n'arrive pas à se sortir de son état de "légume". Un grand lui recouvre le petit ventre vide. La caméra nous montre ses yeux qui nous regardent, grands, beaux, purs, d'un brun-jaïpur, ces yeux qui veulent nous dire qu'il n'a rien demander, lui.
J'éteinds la télé, je vais me coucher...dans mon lit... "

Depuis, je n'arrive pas à oublier ce regard.
Je n'y arriverais probablement jamais.

Desormais, pour moi, Jaïpur n'est plus la ville rose, mais la ville brune, couleur des yeux de ce petit garçon temoin de toute cette enfance en grande souffrance, dans un pays pourtant dirrigé par de grandes fortunes, cela paraît improbable et même dégoûtant.

Ces enfants des rues de Jaïpur ne sont pas les seuls à souffrir dans ce monde, je le sais.
Il y a des enfants qui dorment dans des cimetières en Malaisie, des enfants atteints du Sida au Sénégal, des enfants qui font la manche en Yougoslavie, des enfants maltraités en France, des enfants alcooliques en Russie, des enfants prostitués en République Dominicaine...etc...etc...

Nous ne pouvons plus subir des images en oubliant l'instant d'après. Nous pourrions sans doute changer le monde grâce aux moyens de communications hyper sophistiqués que nous possédons dans les pays riches. Tous ces enfants sont nés au 21ème siecle eux aussi !!!

RECHERCHE HEROS, VOIRE SUPER-HEROS POUR SAUVER LES ENFANTS
DE JAÏPUR ET D'AILLEURS
Votre profil : vous êtes une star, un millionnaire, un gagnant du loto, la réincarnation de Coluche ou de Soeur Emmanuelle, vous avez de l'argent et vous ne savez pas quoi en faire ?

N'hésitez pas, devenez un héros en sauvant des enfants de leur déchéance en créant des associations et des écoles gratuites supplémentaires dans leur pays qui les aiderai à s'éduquer convenablement, à se protéger du mal et à trouver le but de leur vie et pas seulement de leur journée.
Les aider à dormir, manger, s'occuper d'eux, ce que nous faisons nous naturellement sans trop nous battre. Aider les femmes, les futures mères et les mamans a avoir un accés évident et gratuit aux soins, aux hôpitaux et à la gynécologie.
Votre acte sera plus héroïque que d'acheter des parures de bijoux, vous pouvez en être sûr. Même si des associations existent déjà pour les aider du mieux qu'ils peuvent, ils ont tout de même besoin de vous, de nous.

SAISISSEZ L'OCCASION DE VOTRE VIE, CELLE DE DEVENIR UN HEROS

Visitez le site de l'Unicef et aidez-les si vous le pouvez.

"Maharadjahs, enfants des rues et pierres précieuses : les mystères de Jaïpur"
M6, Enquête Exclusive

Maîtresse est partie à la retraite...

Une des définitions du HEROS est une personne qui fait preuve d'un grand courage.

C'est exactement ce que j'ai ressentie, la semaine dernière lorsque nous avons été à la kermesse de l'école de nos enfants et en même temps participé à la célébration du départ à la retraite de la maîtresse de la classe "petite section"...

C'est avec grand regret que tout un village regarde partir une institutrice au grand coeur, une de ces maîtresses qui prend soin de ses élèves comme de ses propres enfants, qui n'a pas peur de les accompagner aux toilettes, de les débarbouiller, de perdre du temps pour les faire goûter dans la sérénité, qui se leve tôt pour préparer le travail (oui, même en maternelle) et de faire des heures supplémentaires car c'est sa passion, l'école. Une maîtresse qui sait se faire entendre sans crier, qui accueille chacun des petits élèves avec bonne humeur et maternité...

Tout ça, me direz-vous, c'est naturel, ce n'est pas bien difficile...et bien c'est bien plus compliqué qu'il n'y paraît, il ne faut pas être soit même instituteur pour le comprendre, tout simplement parent pour s'imaginer 20, 25, 30 fois votre petit dernier...

Il est de même pour tous les professeurs et instituteurs, passionnés par leur travail et désireux de vouloir transmettre de grandes valeurs aux petits et grands.

Michael Jackson, king of HEROES - 1

Un an déjà.

Michael Jackson nous a quitté il y a un an, le temps est très vite passé depuis, mais le monde entier se souviendra de ce jour où toutes les radios, les journaux et les télés annoncent le décès de la star, effroyable scoop !
Les personnes qui ne le savent pas encore par les médias reçoivent des messages, entendent les bruits de la rue, la macabre nouvelle fait le tour de la planète à l'allure d'un Speed Demon...

Les spectateurs, les fans suivront ensuite à la télévision les informations, ses obsèques, les cérémonies, les émissions commémoratives...La moindre nouvelle, la moindre information sera un élément de taille dans le "pourquoi ?" et le "comment ?" général.

Puis, chacun se remémorera son "Michael Jackson à lui", les disques qu'on avait acheté à l'époque, quel âge avait-on lors de la diffusion du fameux clip "Thriller" qui nous faisait frémir de peur et de bonheur ?
On ressortira nos vinyls, nos cassettes et nos cd avec fierté en se disant que finalement, chacun de nous, a participé au phénomène qui a bouleversé le monde de la musique ; le phénomène MICHAEL JACKSON.

Un an après, l'imagination collective qui se refuse de croire à ce qu'un être si exceptionnel et indéfinissable puisse mourir, comme les autres alors qu'il ne faisait rien comme les autres, se retrouve à penser "et si...". Oui, et si...si il était encore là, parmi nous...libre à chacun de croire ou de ne pas croire.

Michael Jackson est un de ses êtres dont la vie a basculé, très tôt. Ce petit moment dont je vous parlai dans le préambule, celui où tout chavire, celui où on devient, pour des millions de personnes, un HEROS.

A suivre...

Mon Papa est un héros !

C'est bien connu, les Papas, ce sont des super-héros.
Héros de tous les héros aux yeux de leurs enfants, particulièrement de leurs fils.

Depuis la nuit des temps, le père est le plus fort de la famille, aussi bien physiquement que moralement.

Le père partait à la chasse, il affrontait de terribles bestioles pour pouvoir nourrir sa famille entière, au péril de sa vie.

La mère avait en charge l'éducation de ses enfants, la bonne tenue du logis et la cuisine.

C'est un peu pareil de nos jours, sauf que les rôles s'inversent parfois, se mélangent souvent...Nos enfants ne savent plus où ils en sont ! Papa et Maman partent à la chasse ! Qui s'occupe de moi ?

Malgré tout, le papa résiste, essaie de garder l'autorité dans sa famille, c'est lui qui fait les travaux les plus lourds, les métiers les plus fatiguants, les routes les plus longues...

Les papas, ça ne pleure pas, ça n'est pas fatigué, ça n'a pas mal. En plus, il fait des métiers dignes de séries américaines ; policier, pompier...
Le papa restera dans le coeur de ses enfants un héros, le héros aux yeux de ses copains d'école, le héros de la maison, le héros de ses vacances, celui qu'on appelle quand on a peur le soir, celui a qui on peut tout dire, celui avec qui on fait du vélo ou du ballon...

Et puis, lorsqu'on est adulte, on se rend compte que Papa était simplement un homme ; un homme qui pleure, qui souffre, qui a mal, qui aime, qui a sacrifié sa vie pour sa famille.
Oui, c'est un HEROS.

Bonne fête à tous les Papas !!

Feu les héros...

Le monde est bien cruel.

Voici l'anti-thèse du héroïsme. Des HEROS qui deviennent aux yeux de toute une nation des ANTI-HEROS...

Ils étaient beaux, ils étaient forts et tout puissants ; ils sont devenus la risée du moment.
Triste sort pour une équipe de SUPERMENS qui ne satisfont plus un public bien exigeant...

"Des Zizou, y'en a que tous les 50 ans" qu'ils disent, alors attendont un peu pour connaître un nouvel HEROS du ballon rond.

Les héros du jour

Aujourd'hui vendredi 18 juin 2010, nous fêtons le 70 anniversaire de l'"Appel du 18 juin" prononcé par Charles de Gaulles.

En regardant à la télévison en direct la cérémonie de commémoration qui vient de se dérouler pour la première fois en Grande-Bretagne, j'ai été très émue par le moment où Nicolas Sarkozy remet la légion d'honneur aux vétérans de la Seconde Guerre mondiale.

Ces hommes, ces militaires, qui sont devenus aujourd'hui des grands-pères attendrissants, se sont battus pour la France, pour la Paix dans le monde, qui ont vécu des moments terribles pendant les années de guerre, ont reçu leur promotion militaire avec beaucoup d'humilité et sont pour moi les HEROS du jour, d'une vie, de l'histoire mondiale entière.

Les resistants qui se sont battus pour la France Libre sont de véritables HEROS.

Charles de Gaulles, qui a su remobiliser la France entière ce jour-là pour qu'elle continue à se battre et en faire un pays libre, était un HEROS.


Nos grands-mères, nos grands-pères, qui ont vécu cette guerre et ont eu le courage de continuer à vivre, survivre en s'occupant toujours de leur mieux de leur famille sont des HEROS, ainsi que tous ceux qui ont sacrifié leur vie pour leur patrie...

C'est là que tout commence...

C'est là que tout commence...
IN UTERO...

Cette petite fusion de deux cellules microscopiques dans le corps d'une femme va créer le bouleversement total de plusieurs vies, particulièrement de celle de la maman.
(Peut-être aussi un bouleversement dans le monde entier, si cette fusion d'amour crée un futur HEROS).


C'est un de ces moments où la vie bascule, celle des principaux concernés mais peut-être aussi celle d'une société, de l'histoire d'un peuple ou celle de tout un monde...

Mais c'est Elle, dans ce billet l' HEROINE.
MAMAN

La future maman devient l'héroïne d'une vie, pour elle, aux yeux des autres et ce dés qu'elle sait qu'elle est en train de construire en elle la vie. Rendez-vous compte du privilège ? Après Dieu ! C'est elle qui crée la vie, dans son ventre !

Elle devient une héroïne pour elle-même, car pendant 9 mois, son ventre est au centre de toutes ses préoccupations, dans sa tête et dans son corps. Toute l'énergie qui réside en elle, se concentre sur son ventre qui devient alors "ventre-centre-du-monde". Pendant le temps de la gestation, Elle se sent plus forte car plus jamais seule ! Non seulement car une petite âme -déjà si grande- l'habite, l'innonde, mais aussi car les médecins n'ont jamais pris autant soin d'elle ! Une visite par mois, pour parler de lui, d'elle aussi. Plein d'examens pour voir si tout va bien, des échographies du futur enfant-roi qui trotte déjà comme un fou quand encore la place le lui permet.
Héroïne car le bonheur de faire un enfant prend le dessus sur les douleurs, les malaises, les nausées, la fatigue, puis le sentiment de traîner sa peau, de ne plus pouvoir se baisser parfois, de pleurer facilement ! Héroïne car la vie ne s'arrête pas malgré tout ça ! Le travail, les enfants déjà là peut-être, le ménage, la cuisine, le quotidien. Héroïne car il faut préparer sa venue, ne rien oublier, dans le moindre détail...
Mais courage, 9 mois...

Héroïne pour les autres car on ne voit qu'elle.
Elle et son ventre, quand il est là, bien rond, bien haut, bien voyant.
On lui sourit, on lui facilite le passage, on la laisse passer aux caisses...
Quel bonheur !!! "A la forme du ventre, c'est une fille ! -Non, regardez bien, c'est un garçon !"

Qu'elle est belle, bien en chair, là, on a le droit. C'est permis ! Les filles sur les magazines ? Pfff...on verra après ! "Je l'ai vexé...c'est normal, ne la contrariez-pas, ce sont les hormones !"
Elle est habillé comme un sac à patates, et de plus, de toutes les couleurs (normal, remarquez dans les rayons "maternité"...) mais qu'elle est belle !

Elle est l'héroïne dans la famille, car le futur papa prend soin d'elle, il la regarde autrement, la porte aux nues, compatie. Sa mère l'appelle plus souvent, les conversations des réunions de famille se concentrent sur le futur nouveau venu. Quelle héroïne ma fille...

Le jour J...
Il n'y a pas plus acte aussi naturel qu'héroïque.

Quelle souffrance, mon fils, ma fille, mes enfants, mais je vous accueille à bras ouverts, mon coeur vous appartient, vous êtes moi, pendant quelques temps nous ne feront qu'un et je vous protégerai jusqu'à la fin de ma vie, jusqu'à en mourrir.

Et la vie de cette maman a basculé, à ce moment précis, à l'heure précise de son accouchement, sa vie ne sera plus jamais pareille qu'avant, son destin s'en trouve complétement bouleversé.
Sa vie héroïque ne fait que commencer.

A suivre...

Bienvenue sur le blog des héros !

Nous sommes dans une époque où l'être humain doit se dépasser pour vivre ou survivre.

Que l'on soit bébé, enfant, adolescent, adulte ou âgé, chaque jour est une lutte pour notre survie et notre honneur, un dépassement de nous même, une bataille pour infimes ou grands moments de bonheur.




Que l'on soit riche ou pauvre, en bonne santé ou malade, que l'on appartienne à une nation ou à une autre, à une religion ou à une autre, marié ou célibataire, sans emploi ou travailleur, chaque jour compte et chaque jour suffit sa peine.

Chaque être vivant sur Terre est utile à un autre, utile à la société, à la Terre elle-même.

Naître, donner la vie, servir quotidiennement, aimer chaque jour de sa vie les êtres qui nous entourent, vieillir, est réellement un acte héroïque.

De vivre simplement est un acte héroïque, car vivre exige un courage et une force à toute épreuve.

En ça, chacun de nous est un HEROS.

Et puis, il y a ceux - proportionnellement moindres - dont la vie bascule.

Elle peut basculer très lentement, par une série de phénomènes, plus ou moins positifs, qui vont s'abbattre sur l'élu du destin.

Elle peut basculer très rapidement au contraire, en une seconde, et là, tout s'arrête ou tout continue.

Ou bien les deux en même temps, tout bascule lentement puis brutalement.

Et pour un grand nombre du reste de la population, ces changements dans la vie de ces personnes deviennent célèbres et adulés, et dans leurs yeux et leurs coeur, ces hommes et ces femmes deviennent des HEROS, voire des SUPER HEROS !

C'est par ce blog, que moi, infime partie de la population, je vous parlerai avec mes mots et mes sentiments des personnes dont la vie a basculé ou non, des personnes qui sont pour moi des HEROS.

"Et qu'est-ce qu'un héros ?
- Mon enfant, c'est le brave."

(Jean-François Ducis, Oscar, IV, 1)